Billetterie des JO : le compte n’y est pas !

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Billetterie des JO : le compte n’y est pas !

L’heure de la billetterie des Jeux olympiques 2024 a sonné ! 

Depuis quelques jours, les heureux et heureuses gagnant·e·s du tirage au sort tant attendu peuvent enfin commander leur pack de tickets pour les disciplines des JO. 

La joie d’avoir été tiré au sort laisse très vite place au désenchantement total à la vue des tarifs affichés par la billetterie. 

Nous avons fait l’expérience en ne prenant que les billets les moins chers, pour 3 disciplines et pour deux personnes, notre panier s’élevait à plus de 500 € ! 

Qui et surtout quels jeunes peuvent se permettre ça honnêtement ? 

Alors que ces JO auraient pu être l’occasion de rendre une grande compétition sportive accessible pour tous et toutes, le comité et le gouvernement en ont décidé autrement. 

L’ouverture de la billetterie montre leur échec à rendre le sport à son public et le sortir de la concurrence économique. 

Tony Estanguet s’est défendu en disant que finalement les places étaient aussi chères que celles des JO de Londres. Mais l’angle pris par le champion est le mauvais. Nous ne voulons pas que ce soit aussi cher, mais bien accessible au plus grand nombre. 

Certes, une partie des places était bien au prix de 24 €. Néanmoins, celles-ci se sont évaporées plus vite que l’eau en pleine canicule. 

De plus, toutes les disciplines n’étaient pas concernées par ces tarifs accessibles. Enfin et comme toujours finalement, ces places n’étaient en rien synonymes d’un bon placement dans le stade. 

Pour les disciplines prisées des spectateurs comme l’athlétisme, il ne reste aujourd’hui que des places à des prix complètement exorbitants. 

Les élus communistes avaient pourtant alerté de nombreuses fois pour faire de ces JO un événement populaire et accessible. Les comptes n’y sont pas. 

Résultat : de nombreuses associations et clubs sportifs se demandent aujourd’hui comment faire pour emmener leurs adhérent.e.s assister à ces compétitions qui se déroulent pourtant sous leurs fenêtres. 


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