L’édito de Camille Lainé

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L’édito de Camille Lainé

Prenons le train des luttes !

Dans quelques jours, mardi plus précisément, se lancera dans le pays la grande grève des cheminots annoncée depuis plusieurs semaines et amorcée depuis la journée réussie de mobilisation du 22 mars.

A partir de mardi, le gouvernement, pourtant averti par les différentes mobilisations et protestations des cheminots et de leurs soutiens, prendra officiellement en otage des milliers de personnes en contraignant les salariés à utiliser leur dernier recours, le droit de grève pour défendre les droits de toutes et tous.

Les perturbations annoncées sont impressionnantes et les différents appels à la grève, notamment dans l’énergie, viennent renforcer le camp de ceux qui refusent de laisser le libéralisme continuer à se répandre dans tous les pans de nos vies en broyant nos droits au passage.

Cette action menée dans plusieurs secteurs est déterminante du rapport de force que nous serons en capacité de créer pour faire face à l’autoritarisme du Président de la République. Le 19 avril, la CGT a déjà donné rendez-vous dans la rue pour une journée de mobilisation interprofessionnelle qui marquera un point de convergence très important au coeur de ce printemps.

Du côté des jeunes la mobilisation est bien présente. Les lycéennes et lycéens ne lâchent rien concernant leur orientation et les annonces de la réforme du BAC. La journée du 22 en fut encore la preuve. Dans les universités, la mobilisation est bien présente. Dans plusieurs facs nous avons pu observer des assemblées générales regroupant parfois des milliers d’étudiantes et étudiants, signe que ce Plan étudiants n’est pas accepté et que nous sommes toujours dans le combat.

Le combat, cela semble être le mot choisi au vu des événements qui se sont déroulés dans les universités ces derniers jours… Il semblerait que certains, évoluant dans l’ombre en se nourrissant des haines et des divisions aient décidé de s’en prendre aux étudiantes et étudiants qui se mobilisent. Qui plus est, et les témoignages de nos camarades sur place le confirment, avec des relais policiers et institutionnels. Si les contradictions que traversent actuellement le capitalisme peuvent l’inciter à se reposer sur son talon de fer, sachez que les jeunes communistes, de tout temps, n’importe où, seront toujours debouts et en résistance face à toute forme de fascisme, du plus lissé et poli, jusqu’à ses pires expressions sous forme de milices.

Notre réponse sera celle de la mobilisation et de la lutte pour porter avec tout le camp progressiste un autre projet de société, un autre horizon que celui que l’on tente de nous imposer.

 

Cette semaine on a de nouveau aperçu le soleil dehors et même s’il tarde à arriver, sachez, que le printemps des luttes à lui, bel et bien démarré !


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