Les jeunes communistes en guerre contre le chômage des jeunes

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Les jeunes communistes en guerre contre le chômage des jeunes

Samedi dernier, 200 jeunes communistes ont déposé 1,5 millions de CV et lettres de motivation devant les portes du ministère du travail. L’objectif de cette action était de dénoncer le million et demi de jeunes sans emplois ni formations à l’heure actuelle. 

Pourtant, il y a près d’un an, Jean Castex a annoncé la mise en place d’un plan inédit pour la jeunesse s’intitulant “un jeune, une solution”. Une belle promesse, un joli slogan mais il ne suffit pas de marteler partout qu’une solution sera proposée à chaque jeune pour que ce soit vrai. 

Loin des effets de communication, la situation des jeunes s’est considérablement dégradée. Force est de constater que le plan ne fonctionne pas, pire la situation des jeunes s’est considérablement dégradée depuis. Décrochage scolaire, précarité étudiante, chômage en hausse… Notre génération se retrouve sacrifiée sur l’autel des politiques libérales. 

Emmanuel Macron se félicite d’être le pays européen attirant le plus d’investissements étrangers. Mais ce n’est pas en construisant trois Mcdo en France que nous allons réussir à sortir les jeunes du chômage. Plutôt que de se féliciter de chiffres qui n’ont aucun impact sur le réel, il ferait mieux de descendre de leur ministère et aller voir la réalité. Contrairement à “En marche”, la majorité des jeunes ne sortent pas de HEC.

Si nous voulons répondre aux défis que nous avons devant nous, il ne faut plus voir la jeunesse comme un problème mais comme une solution. Permettre à chaque jeune de s’épanouir et de se former, c’est permettre  à la société dans son ensemble de tendre vers le progrès.  

Il faut enlever les barrières qui obligent les jeunes à se résigner. Pour cela il faut ouvrir des formations de qualité sur l’ensemble du territoire. Recruter des enseignants pour dédoubler les classes, avoir un revenu étudiant pour leur permettre de ne pas se salarier à côté de leurs études. Garantir un emploi stable correspondant à leurs aspirations. Mais l’épanouissement ce n’est pas que l’emploi et l’éducation, c’est aussi les transports gratuits, l’accès au sport, à la culture, aux loisirs… Voilà le chemin qu’il faut emprunter. Voilà le projet ambitieux qu’il faut porter pour la jeunesse. De simples phrases incantatoires et une vidéo avec des youtubeurs ne suffisent pas à faire d’Emmanuel Macron le président des jeunes.


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