Palestine : de l’indignation à l’organisation

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Palestine : de l’indignation à l’organisation

Depuis des mois, la situation en Palestine provoque une colère immense. Le génocide à Gaza, la colonisation en Cisjordanie, les violations du droit international : comment ne pas être indignés, horifiés ? Comment ne pas se mobiliser ? Des centaines de milliers de jeunes ont manifesté. Une flottille est en mer pour briser le blocus illégal de Gaza.

Mais l’indignation ne suffit plus. Il est temps de passer à une autre échelle. De la dénonciation, passons à la construction d’une solution politique. De l’indignation, passons à l’organisation. C’est ce que les communistes disent depuis le début. Ce que nous visons, c’est la justice. Et la justice passe par la reconnaissance pleine et entière de l’État de Palestine, avec Jérusalem-Est pour capitale, dans les frontières de 1967. Elle passe également par la libération des otages, des prisonniers politiques palestiniens, et le droit au retour des réfugiés. Si la France reconnaît enfin cet État, ce sera une victoire. Ce sera la victoire d’une lutte de plus de 30 ans ici en France. Une étape. Certainement pas un aboutissement.

Car une fois reconnu, il faudra défendre la pleine souveraineté de cet État. Il faudra exiger la fin du blocus. Il faudra construire les conditions de la paix, en rupture avec la domination coloniale et l’apartheid. Une flottille citoyenne est un acte symbolique. Une flotte internationale, mandatée par l’ONU, sous protection militaire des États qui le souhaite, pourra garantir durablement la fin du siège. C’est ce qu’a proposé Fabien Roussel à la Fête de l’Humanité.

Les jeunes communistes se saisiront de cette reconnaissance pour amplifier la mobilisation. Nous voulons des partenariats universitaires entre étudiants palestiniens et français. Nous voulons des actions concrètes pour le respect de la souveraineté palestinienne. Et surtout, nous voulons continuer de peser sur la diplomatie française. Une diplomatie qui, après avoir reconnu l’État de Palestine, devra le défendre.

Notre combat est celui de la paix et de la justice. Il commence par l’organisation et la lutte pour des solutions politiques.


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