Palestine, les Etats Unis de Trump pour une paix injuste

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Palestine, les Etats Unis de Trump pour une paix injuste

Alors que la réconciliation entre le Fatah et le Hamas avance à petits pas, l’administration américaine fait pression sur l’OLP. L’unité retrouvée des palestiniens et le léger desserrement de l’étau autour de Gaza, avec l’ouverture de la frontière égyptienne, ont semble-t-il poussé l’administration de Trump à passer à l’offensive.

Un président pro-israélien qui se rêve médiateur

Le président des Etats-Unis s’est mis en tête de relancer le processus de paix entre Israël et la Palestine, après une suite des signaux particulièrement peu encourageants. La nomination d’un ambassadeur pro-colonisation a été notamment accueillie très défavorablement par l’autorité palestinienne. Une déclaration hasardeuse, avait même laissé penser un temp qu’il remettait en cause la solution à deux états.

La décision de quitter l’Unesco parce que celle-ci serait anti-israélienne a été une étape de plus. L’hypothétique déplacement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem envisagée un temps, viendrait également jeter de l’huile sur le feu. Dans ce contexte le soudain intérêt du locataire de la Maison-Blanche pour la situation en Palestine n’est pas apparu d’une grande bienveillance aux palestiniens.

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Des pressions pour éteindre la voix des palestiniens

Washington semble avoir un objectif bien précis en affichant une volonté de remettre autour de la table israéliens et palestiniens. Depuis sa reconnaissance d’état observateur non membre de l’ONU, la Palestine multiplie les petites victoires de reconnaissance dans les institutions internationales. Reconnue désormais par 136 états, sur les 193 que compte l’ONU, l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) continue sa stratégie d’internationalisation du conflit.

C’est cette stratégie que l’administration de Donald Trump veut voir prendre fin. Les Etats-Unis poussent pour des pourparlers limités entre les deux protagonistes du conflit, sous leur égide, loin d’être impartiale. C’est dans ce but que la première puissance mondiale a menacé l’OLP de fermer ses locaux Wahshington ouverts en 1994 et sur lesquels flotte le drapeau palestinien depuis 2011.

L’OLP a aussitôt répondu qu’il n’entendait se voir imposer un tel ultimatum et que cette décision de la part des autorités américaines entraînerait une suspension de leurs relations.

90 jours

Aujourd’hui cela fait 90 jours que l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri est détenu par Israël, sans qu’aucune charge n’ait été communiqué.


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