Les sorties cinéma de la semaine

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Les sorties cinéma de la semaine

Cette chronique a pour but de présenter chaque semaine les films qui vont sortir sur grand écran. Les longs-métrages présentés n’ont pas encore été vus en salle mais feront pour certains l’objet de critiques ultérieurement. L’auteure ne fait que donner son avis personnel construit à partir du synopsis et de la bande annonce. Des erreurs de jugement peuvent donc être commises.

POURQUOI PAS

Takara, la nuit où j’ai nagé

DRAME – “Les montagnes enneigées du Japon. Comme chaque nuit, un poissonnier part travailler au marché en ville. Takara, son fils de six ans, n’arrive pas à se rendormir. Dans la maison silencieuse, le petit garçon dessine un poisson sur une feuille qu’il glisse dans son cartable. Le matin, sa silhouette ensommeillée s’écarte du chemin de l’école et zigzague dans la neige, vers la ville, pour donner le dessin à son père.”

Un joli voyage à travers les neiges du Japon, qui n’est pas sans rappeler les 400 coups de Truffaut. Le film oscille entre la poésie et la sensibilité d’un petit garçon qui part à l’aventure pour retrouver son père. Par un scénario simple mais touchant Damien Manivel et Kohei Igarashi arrivent à retransmettre un univers féérique à travers ses tons bleus.

Comme des rois

COMEDIE DRAMATIQUE – “Joseph ne parvient pas à joindre les deux bouts. Sa petite entreprise d’escroquerie au porte-à-porte, dans laquelle il a embarqué son fils Micka, est sous pression depuis que le propriétaire de l’appartement où vit toute sa famille a choisi la manière forte pour récupérer les loyers en retard. Joseph a plus que jamais besoin de son fils, mais Micka rêve en secret d’une autre vie. Loin des arnaques, loin de son père…”

Un film sur la transmission d’un métier père-fils mais aussi sur la galère sociale porté par un duo d’acteurs efficace. Le réalisateur traite le sujet sans misérabilisme mais parle au contraire d’un sujet réaliste, un homme qui prêt à tout pour garder sa maison quand il est en défaut de paiement et pour offrir un avenir meilleur à son fils.

Otages à Entebbe

THRILLER – “1976, un vol Air France de Tel Aviv pour Paris est détourné sur Entebbe, en Ouganda. Les faits qui s’y sont déroulés ont changé le cours de l’histoire.”

Ce n’est pas la première fois que le cinéma s’attaque au “Raid d’Entebbe” Pour rappel, en 1976 un avion est détourné par des soldats palestiniens pour demander la libération de 53 prisonniers politiques palestiniens. Reste à voir si le réalisateur s’enferme ou non dans une logique manichéenne ou au contraire laisse apparaître plusieurs points de vue pour mieux comprendre l’événement et saisir l’importance de la libération des prisonniers politiques palestiniens.

La Révolution silencieuse

DRAME – “Allemagne de l’est, 1956. Kurt, Theo et Lena ont 18 ans et s’apprêtent à passer le bac. Avec leurs camarades, ils décident de faire une minute de silence en classe, en hommage aux révolutionnaires hongrois durement réprimés par l’armée soviétique. Cette minute de silence devient une affaire d’Etat. Elle fera basculer leurs vies. Face à un gouvernement est-allemand déterminé à identifier et punir les responsables, les 19 élèves de Stalinstadt devront affronter toutes les menaces et rester solidaires.”

Le cinéaste à l’intelligence de ne remettre en cause que la politique menée en RDA et l’occupation soviétique et non l’idéal socialiste en lequel ces jeunes croyaient. Il offre une alternative à la vision sinistre de la RDA qu’on a l’habitude voir au cinéma et dans les représentations collectives.  

JE VOUS DECONSEILLE

Action ou vérité

EPOUVANTE – “Un simple jeu innocent d’Action ou Vérité entre amis se transforme en cauchemar sanglant quand quelqu’un – ou quelque chose – commence à punir ceux qui mentent – ou refusent de jouer.”

Les scénarios de film d’épouvante, c’est toujours un peu la même chose. Bon cette fois-ci ils ont pris l’actrice de Pretty Little Liars. Schéma scénaristique, réalisation, les codes sont toujours identiques. Pas de grand renouveau quoi.  Mais vous l’aurez compris, mentir c’est mal.


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