Un 1er mai, point de départ d’un nouveau mois de mobilisation

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Un 1er mai, point de départ d’un nouveau mois de mobilisation

Les nombreux défilés organisés à l’occasion de la journée internationale des travailleurs ont cette année eu une tonalité particulière. Les violentes attaques du gouvernement contre les droits des salariés n’ont pas encore désarmé leurs organisations.

1er mai, symbole des luttes passées

Le premier mai a toujours une allure symbolique. Les défilés ne sont pas marqués par des grèves, la participation est souvent dépendante de la météo ou du calendrier. Cette année, si les pluies diluviennes que tout militant a connu au moins une fois, étaient cantonnées pour une fois au sud du pays, le soleil était pour le reste de la partie même si les températures restaient un peu fraîches.

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La composition des défilés est toujours attentivement scrutée. L’union syndicale des différentes confédérations, ne fut pas de la partie. La CFDT est encore déboussolée du changement de méthode par rapport au mandat précédent, FO se cherche désespérément, ne semblant justifier son existence que par son existence.

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Ce premier mai 2018 est également frappé de la comparaison avec ce qui se passa ce même mois il y a 50 ans. L’addition de luttes estudiantine et ouvrière ne fait pas en soit la “chienlit”. Les comparaisons pseudo-historiques, et les raisonnements mécaniques ne résistent pas à l’épreuve des faits. Pourtant il serait trompeur de dire qu’il ne se passe rien dans le pays. Ce premier fait en fut une illustration, à défaut de pouvoir aujourd’hui en tirer d’autres enseignements.

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Un premier mai marqué par les luttes actuelles

Sans qualifier de massive la participation des étudiants et lycéens mobilisés dans les différents cortèges, il est nécessaire de souligner, qu’ils étaient présents. Cette présence n’est pas aussi anecdotique qu’elle puisse paraître, sans y placer des espoirs insensés, les conditions de vie des étudiants ont naturellement aujourd’hui permis le lien avec les salariés.  

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Au-delà des étudiants, c’est l’ensemble des secteurs mobilisés qui étaient présents à ces défilés. Le premier mai loin d’appartenir à l’histoire de conquêtes ouvrières passées, continue d’être l’écho des luttes présentes. Si son origine vient de la lutte pour la journée de huit heures, c’est aujourd’hui toujours la même lutte sous des revendications différentes, la lutte du travail contre le capital.

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Les cortèges du premier mai sont une occasion parmi d’autres de montrer que cette lutte incessante, n’a pas pris fin. Des ordonnances à la réforme de la SNCF, en passant par les coupes budgétaires, le Président de la République mène cette lutte avec acharnement. De la casse des droits des travailleurs à l’ouverture de nouveaux marchés, ou l’expansion de d’autres en y réduisant la part de l’Etat, Macron défend les seuls intérêts du Capital.

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Un premier mai, point d’étape des mobilisations

Cette année, les défilés du premier mai se sont inscrits dans un cadre plus large de mobilisation. Dès le 3 mai, les cheminots ainsi que les professeurs appellent à des défilés partout en France. Ils seront vraisemblablement rejoints par les étudiants toujours mobilisés.  Le 22 mai ça sera au tour de la fonction publique de largement se mobiliser autour de la défense de leurs salaires mais aussi des services publics.

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Les cheminots entament le deuxième mois d’une grève prévue sur trois mois. Ce bras de fer, inscrit dès le départ dans la durée est devenu la toile de fond de l’actualité sociale. Situation d’autant plus gênante pour le gouvernement, que les multiples déclarations sur l’érosion du mouvement, ne parviennent à masquer le nombre réduit ou l’absence de train.

Le premier mai 2018 a donc été tout à la fois point d’étape d’une mobilisation, et point de départ d’un nouveau mois de lutte.

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