6 raisons de voter Ian Brossat dimanche

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6 raisons de voter Ian Brossat dimanche

Révélation de la campagne, la tête de liste du Parti communiste a su surprendre dans une campagne morne. En déficit de notoriété par rapport à nombre de ses concurrents, la liste du PCF n’est pas encore assuré de passer la barre des 5 %. Alors pour se convaincre ou convaincre son entourage, nous vous donnons 6 raisons.

Raison numéro 1 : les eurodéputés communistes, des eurodéputés utiles

Le Parlement européen n’est pas vraiment la plus médiatique des assemblées parlementaires. La procédure législative y est particulièrement complexe et le temps nécessaire au vote d’une directive extrêmement long. Pourtant, de nombreuses règles qui régissent le quotidien s’y jouent. Il est donc nécessaire d’y avoir des députés qui puissent intervenir sur celles-ci.

Les eurodéputés communistes ont ainsi pu jouer un rôle d’alerte face à des directives et ainsi permettre l’organisation d’une opposition populaire. Ils ont également un rôle de porte-voix des mobilisations sociales au sein de l’assemblée. C’est également l’occasion de mettre en œuvre une solidarité internationale, les eurodéputés communistes siègent au sein du groupe Gauche unie européenne qui regroupe de nombreuses forces politiques au niveau européen. Sur certains sujets, la voix des communistes a été primordiale, ainsi sur l’évasion fiscale, alors qu’une majorité se contentait de mesures cosmétiques, les eurodéputés communistes sont venus les bousculer.

Le 26 mai, voter pour le PCF s’est donc permettre la présence d’eurodéputés utiles aux luttes sociales et qui défendront les droits des travailleurs.

Raison numéro 2 : la seule liste qui compte 50% d’ouvriers et d’employés

Le Parlement européen n’est pas un bastion ouvrier, comme la plupart des assemblées parlementaires les catégories sociales les plus aisées y sont surreprésentées au détriment des catégories populaires. Le Parti communiste a fait le choix de composer sa liste en respectant la composition de la population française. Ainsi, la moitié de la liste est composée d’ouvriers et d’employés.

La plus célèbre d’entre eux est Marie-Hélène Bourlard, héroïne du film Merci Patron, ouvrière retraitée du textile et militante communiste. En deuxième position sur la liste, elle deviendra si elle est élue la deuxième ouvrière envoyée au Parlement européen. La première était Jackie Hoffman elle aussi élue PCF !

Voter pour l’Europe des gens, c’est donc voter pour envoyer une ouvrière au Parlement européen !

Raison numéo 3 : La liste qui défend les travailleurs

La liste “Pour une Europe des gens”, c’est la liste qui défend les travailleurs. L’Union européenne organise aujourd’hui une concurrence entre les travailleurs des différends pays encourageant un dumping social.

Pourtant, il est possible de rapidement mettre fin à cette concurrence en mettant en place un salaire minimum européen à hauteur de 60 % du salaire moyen. C’est la proposition faite par le PCF. La liste de Ian Brossat réclame également l’interdiction des délocalisations d’un pays membre vers un autre. Par ailleurs, les communistes portent également la suppression de la directive sur le travail détaché qui crée une concurrence entre les différentes protections sociales.

L’harmonisation des règles fiscales au niveau européen est également au programme afin d’éviter le dumping fiscal qui assèche les finances publiques et met à mal les services publics.

Le bulletin Ian Brossat, c’est le bulletin contre la concurrence entre les travailleurs et pour l’harmonisation par le haut de leurs droits !

Raison numéro 4 : Une liste réellement écologiste

L’environnement est la première des préoccupations des électeurs. L’urgence d’une transition écologique pour protéger la biodiversité et stopper le réchauffement climatique est indéniable. Il y a urgence à agir. Agir ça veut dire sortir des logiques d’économie de marché et de laisser faire pour réellement mener une politique écologiste, les capitalistes ne le feront pas tout seul !

À l’opposé des logiques qui guident les politiques actuelles du gouvernement, le PCF demande à ce que des réelles stratégies écologistes soient développées au niveau européen. Pour la liste emmenée par Ian Brossat, cela passe par un plan européen pour le développement du ferroutage, un service public de la rénovation énergétique ainsi qu’une réorientation de la PAC vers une agriculture paysanne respectueuse des agriculteurs et de l’environnement.

Voter pour Ian Brossat, c’est voter pour une transition écologique réelle face aux multinationales.

Raison numéro 5 : Pour un accueil digne des migrants

Alors que cette année, encore les morts s’accumulent en Méditerranée, les politiques les plus indignes sont menées au sein de l’Union européenne. Le gouvernement français feint la différence avec le gouvernement italien, mais ne trompe pas grand monde. Les guerres et les inégalités économiques poussent des milliers de femmes, hommes et enfants sur les routes de l’exil forcé. Ils sont victimes des pires violences : traite humaine, racket, viol, assassinat. Ceux qui arrivent à fouler le sol de l’Union européenne sont soumis à des conditions d’accueils déplorables, aux violences policières et administratives.

Voter pour la liste de Ian Brossat, c’est voter pour l’accueil digne des migrants dans le respect des conventions internationales par une refonte du règlement de Dublin et la suppression de la notion de premier pays d’entrée et l’accueil inconditionnel des mineurs, notamment isolés. C’est voté pour réorienter Frontex vers le sauvetage en mer, délivrer des visas humanitaires au plus près des zones de tensions notamment en ouvrant des voies légales qui permettent le droit à l’installation et respectent le statut de réfugié. C’est voté pour faire interdire partout en Europe les délits de solidarité. C’est voté pour sortir des traités visant à retenir les migrants signés avec les pays qui bafouent les Droits de l’Homme comme le Soudan, la Turquie, l’Éthiopie ou encore la Libye.

Raison numéro 6 : Pour une véritable opposition aux nationalistes

Le duel largement mis en scène entre la République en Marche et le Rassemblement National tente de confisquer le débat public en l’enfermant dans une opposition stérile. « Vous n’avez pas le choix » : c’est sur cette sentence significative que s’ouvre le clip de campagne du parti d’Emmanuel Macron pour la présidentielle. Son message est clair : il faut choisir entre l’ultra-libéralisme et le repoussoir nationaliste. En polarisant ainsi le débat politique, Macron rend service à ceux qu’il présente comme ses adversaires, et en même temps, il veut supprimer tout espace pour une réelle alternative.

Le libéralisme économique a montré qu’il conduisait à une dégradation radicale des conditions de vie, de travail, d’études, etc. des populations. Difficile de parler de progrès dans ce cadre. Le progrès passe par un renversement des logiques économiques capitalistes. Ce que ni le RN ni LREM ne propose cela.

Quant au “nationalisme” contre lequel LREM se pose en rempart, on peine à comprendre la stratégie qui consiste à reprendre leurs analyses et revendications…

Le vote vraiment progressiste, c’est le vote communiste !


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