Contrat d’engagement : “On ne s’attendait à rien mais on est quand même déçu”

publié le dans
Contrat d’engagement : “On ne s’attendait à rien mais on est quand même déçu”

Roulement tambour, fin d’un suspens insupportable, enfin Emmanuel Macron nous a annoncé sa politique à destination des jeunes. Elle se résume en une seule mesure : le contrat d’engagement jeune. 

Annoncé d’abord en juillet dernier, puis oublié et ressorti lundi dernier, Emmanuel Macron a annoncé la création d’un nouveau contrat pour les jeunes en insertion professionnelle. 

Lors des premières annonces, le président de la République nous avait promis monts et merveilles. Finalement, ce n’est qu’une garantie jeune réchauffée au micro-onde. Car oui, si le nom change, la mesure demeure la même, ce contrat d’engagement est une garantie jeune avec 2€50 en plus par mois. 

On ne s’attendait pas à grand-chose venant d’Emmanuel Macron, mais tout de même, celui qui se revendique président des jeunes n’aurait-il pas pu faire un petit peu plus ? Il aurait pu, mais il ne l’a pas fait car il est le président des riches et rien d’autre.

Finalement, mise à part le SNU que tout le monde a oublié – ce qui n’est pas plus mal au vu du fiasco – c’est la seule politique jeunesse du Gouvernement sur ce quinquennat.  

Aucun ministère de la jeunesse n’a été créé. Nous avons dû nous contenter d’une mise sous tutelle pour sauver les meubles, rattachés au ministère de Jean-Michel Blanquer. Ministère qui est responsable de l’arrêt brutal de la poursuite d’études de centaines de milliers de bacheliers avec la plateforme Parcoursup. Ils viennent directement grossir les rangs des jeunes se retrouvant sans emploi ni formation. Ils sont désormais plus d’un million et demi dans cette situation. 

Ce nombre parle de lui-même, c’est le bilan politique d’un quinquennat marqué par la résignation et l’abandon des jeunes. 

Pourtant, nous sommes des millions à vouloir nous engager, trouver notre place dans la société, avoir un emploi utile qui nous permette de vivre dignement. Mais, faute de projet politique, nous nous retrouvons à devoir joindre les deux bouts et à abandonner nos rêves et nos projets. 

Au bout du compte, les jeunes sortent de ce quinquennat dans une situation encore plus précaire. Moralité de ce quinquennat : il ne suffit pas de s’autoproclamer président des jeunes pour le devenir. Vous avez dit Génération désenchantée ?

2022 et l’élection présidentielle doivent être l’occasion de faire émerger un projet politique novateur et ambitieux pour les jeunes. C’est là toute l’ambition de la candidature de Fabien Roussel. Soyons nombreux pour en débattre avec le candidat mercredi prochain sur les réseaux sociaux.


Édition hebdomadaire

Mêmes rubriques