L’université doit rester un lieu de savoirs critiques

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L’université doit rester un lieu de savoirs critiques

Dimanche 24 avril se joue le second tour des élections présidentielles, second tour lors duquel nous sommes amenés à départager Marine Le Pen, la candidate d’extrême droite, d’Emmanuel Macron, président sortant et candidat de l’ultralibéralisme. 

Les faits sont têtus, il n’y a pas de « ni Le Pen ni Macron » qui tiennent. Le soir du 24 avril, ce sera soit Emmanuel Macron, soit Marine Le Pen qui sera élu·e à la tête de la présidence de la République française.

Mais quelle République ?  La République française, ça n’a de sens que si c’est l’état de droit, l’égalité, les libertés et le progrès. Marine Le Pen va à rebours de tous ces fondements au profit d’une société basée sur la force, le non-respect des droits et des libertés. L’extrême droite menace la connaissance, l’émancipation des savoirs et l’esprit critique, pourtant essentiel au progrès de la société. Elle refuse toute ouverture scientifique et toute démarche allant dans le sens du progrès des connaissances pour le bien commun. Elle refuse la coopération internationale qui constitue une richesse pour l’enseignement supérieur et la recherche et donc pour le pays.  

Comment être citoyen dans un pays où les libertés sont entravées, où les droits et les devoirs de chacun ne sont pas respectés, pire, s’ils étaient mis en opposition ? Le 24 avril, faisons le seul choix possible : celui de battre Le Pen avec le seul bulletin de vote à disposition, celui d’Emmanuel Macron.


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