Mais que faut-il dépasser ?  

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Mais que faut-il dépasser ?  

Il y a une semaine tombait le symbolique jour du dépassement. Autrement dit, le jour où nous consommons toutes les ressources que la planète peut régénérer en une année.

Cette date nous alerte. Nous n’avons qu’une seule planète. Notre modèle de production et de consommation n’est pas compatible avec une vie durable sur Terre, c’est une évidence. 

Investir le moins possible pour faire le plus de profit possible. Au détriment de tout : des Hommes, de la planète, de la biodiversité. En bref, au détriment de l’avenir, puisque seul le court terme compte. Dès lors, vouloir le réguler c’est peine perdue, autant essayer de réguler le cycle de la lune ou l’inclinaison des planètes. 

Allez expliquer à un actionnaire qu’il doit faire attention à son empreinte carbone ou pire, aux conditions de travail des salariés dont il exploite la force de travail. Ces gens ne feront rien de bon cœur, ils ne comprennent que le rapport de force et la contrainte. Non pas qu’ils soient “méchants”, mais bien puisque leur intérêt de classe s’oppose à ceux des travailleurs et de la planète. 

Voilà ce qu’il faut dire pour pouvoir se prétendre écolo. Celles et ceux qui tentent de régler ce problème sans envisager le jour de dépassement du capitalisme tapent à côté.

Que ce soient les  libéraux ou les  écologistes du dimanche,  que leur reste-t-il ? Culpabiliser les individus, en demandant de fermer le robinet, de baisser le chauffage ou de ne pas prendre la voiture. Se battre contre les modes de vie individuels, en allant regarder comment mange son voisin. Ne pas défendre le développement, mais la stagnation ou la régression, avec, au passage, beaucoup de mépris pour les pays où la population a un niveau de développement inférieur au nôtre. 

Nous, les communistes, sommes limpides sur ce sujet. Si l’écologie n’est pas révolutionnaire, elle a déjà perdu. Et l’humanité avec.


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