Retour sur la COP 26

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Si la COP 26 qui s’est terminée le 13 novembre portait beaucoup d’espoirs, les engagements pris sont loin d’être satisfaisants. Cette COP a vu l’abandon des pays en développement par les pays impérialistes. Plus touchés par les catastrophes environnementales, les pays du sud ont également plus de difficultés pour opérer une transition énergétique sans l’aide financière des pays riches.

La COP a été synonyme de certaines avancées, malgré le refus d’un calendrier restrictif de sortie du charbon, du pétrole et du gaz. Pour la première fois, une vingtaine de nouveaux pays promettent de sortir du charbon dans les années à venir. Une trentaine d’États ont également annoncé mettre fin à leur financement public international de projets d’énergies fossiles à la fin de l’année prochaine. Douze pays se sont engagés à ne plus accorder de nouvelles licences de production et d’exploitation de pétrole et de gaz naturel. 

Mais ce sommet était aussi celui du greenwashing, avec un rôle important des lobbies et des entreprises multinationales, venus en grand nombre pour blanchir leur image, comme l’entreprise Unilever, ou Jeff Bezos qui a pris la parole en tribune aux côtés d’Emmanuel Macron. La COP 26 a permis à plusieurs entreprises et groupes privés de faire du greenwashing, sans pour autant leur imposer de réelles restrictions.


Greenwashing

Le greenwashing est un procédé, utilisé en politique et par les entreprises, consistant à investir en publicité pour donner une image trompeuse de responsabilité écologique.


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