Alors que le gouvernement pourrait être renversé avant le vote de son budget prévu en octobre, Bayrou continue de préparer ses arbitrages sans infléchir sa ligne austéritaire. Cette fois-ci, une nouvelle cible est en vue : l’apprentissage.
Le dispositif, doté d’un budget de 13 milliards d’euros en 2025, pourrait être réduit à 12. Dans la quête des 44 milliards d’économies, près d’1,5 milliard serait ainsi demandé au ministère du Travail, dont les deux tiers pourraient être prélevés sur l’apprentissage. Même si aucune mesure concrète n’a encore été annoncée, ces coupes devraient toucher à la fois le patronat et les CFA.
Une mesure qui touche les employeurs et les CFA
Les employeurs pourraient voir la prime à l’embauche diminuer à nouveau. Celle-ci était déjà passée, le 1er janvier, de 6 000 € à 5 000 € pour une entreprise de moins de 250 salariés, et à 2 000 € pour les autres.
Les CFA, quant à eux, subiraient une réduction de leurs subventions, via une baisse du crédit alloué aux régions pour encadrer et développer l’apprentissage.
Si le nombre total de contrats signés n’a pas diminué cette année, les embauches dans le supérieur, elles, ont été fragilisées. Les entreprises doivent désormais payer 750 € pour tout contrat d’apprentissage à partir d’un bac +3.