Le Parti Socialiste et Valls c’est fini, on a failli être triste

publié le dans
Le Parti Socialiste et Valls c’est fini, on a failli être triste

Ça y’est, c’est fini… Après 37 ans de brûlante passion Manuel Valls n’est plus membre du Parti Socialiste.

Deux tombes pour une même mort

La rupture semble consommée mais comme bien souvent dans les ruptures le doute plane encore sur les circonstances et les fautifs. Manuel lui s’en sort comme on peut dans ces moments là « Je quitte le parti socialiste ou le parti Socialiste me quitte »… Tout semble être lié à un problème de confiance, et on le sait c’est bien souvent le ciment.

Mais là ce n’est pas de n’importe quelle confiance qu’il s’agit puisque Manuel ne pouvait pas “demeurer dans un parti où il y a des ambiguïtés et où l’on est même pas sûr de voter la confiance au gouvernement”.
C’est peut être l’expérience qui a servi de déclic car il le sait Manuel qu’il faut de la confiance aveugle lorsqu’on est au gouvernement…

Une relation compliquée mais passionnelle

Comment aurait-il pu détruire le code du travail avec tous les soutiens nécessaires sinon ?

Comment aurait il pu mettre la France sous État d’urgence permanent sans cette confiance
?

Comment aurait-il pu trahir les engagements de la France en faveur de la reconnaissance de l’Etat Palestinien ?

Comment aurait-il pu créer la polémique sur le burkini ?

Proposer la déchéance de nationalité alors que lui-même est le seul premier ministre de l’histoire à avoir été naturalisé ?

Il le sait Manuel que la confiance ça compte… Et sans celle-ci, c’est compliqué et on a beau avoir mouillé la chemise comme il l’a fait, la passion ça s’alimente où bien le temps vient où les masques tombent, les roses fanent…

Une fin sans surprise

Est-ce vraiment une surprise ? Il faut dire qu’on sentait qu’il y avait un peu d’eau dans le gaz ces derniers temps… On commençait même à se demander s’il ne devenait pas gênant pour tout le monde Manuel. Et entre nous, pour ceux qui connaissent un peu et Manuel et le PS, l’épisode des législatives n’annonçait rien de bon…

Bref ça y’est c’est fini, c’est peut être mieux pour eux, ou pas, ou alors tout le monde s’en fout car plus grand monde n’attendait grand-chose d’eux.

Allez Manu rentre chez toi, il te restera peut être ta circo en dernier recours, et puis un parti de perdu c’est pleins de copains qui reviennent.


Édition hebdomadaire

Mêmes rubriques