Qui peut prétendre écrire sur le rap sans prendre position ?

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Qui peut prétendre écrire sur le rap sans prendre position ?

Le rap est aujourd’hui le genre musical le plus écouté en France. Les rappeurs occupent les tops ventes, tous les festivals sont désormais obligés de programmer des rappeurs. Les salles de concerts se remplissent et les clips font des millions de vues. Plus largement dans la société, le rap dans toute la diversité qu’il représente, s’immisce dans toutes les sphères, du repas de famille au cinéma, en passant par France culture ou la Une du Monde magazine, personne ne peut faire sans.

Ce que nous vivons actuellement pousse donc de nombreux acteurs et actrices à analyser, étudier, défendre ou attaquer ce genre musical, pilier de la culture Hip Hop.

Il semblerait aussi, que la période soit propice à ce que toutes celles et ceux qui ne connaissent pas cet art, ses actrices et acteurs, ses codes, ses répercussions dans la société, saisissent le créneau pour tenter d’y justifier leurs hypothèses pré établies en utilisant à souhait l’essentialisation et le mépris.

Le rap sujet d’attraction de toute part

Si Eric Zemmour ou Alain Finkelkraut mènent une fronde à visage découvert sur ce qu’ils estiment être “une sous culture d’analphabètes”, “une musique de sauvage”, “ un sous-art”, d’autres le font plus insidieusement.

C’est le cas du traitement médiatique réservé lors de cet été à “l’affaire Booba-Kaaris” où à longueur d’antenne nous avons pu, voir, entendre, lire des sois-disants experts (propulsés ici car les véritables spécialistes de la question avaient refusé de tomber dans le piège) réduire le rap à un fait-divers et à la violence.

Du côté de celles et ceux qui se réclament de gauche, le virus tend à se répandre aussi. En témoigne l’article paru le 8 octobre dernier sur le site du médias Le vent se lève intitulé : “Les rappeurs, ces petits soldats du capitalisme”. A noter que ce n’est pas la première fois que le mépris pour le rap prend la forme d’une soi-disante critique progressiste, le petit refrain de la réduction d’un genre musical à son obsession pour les biens matériels n’est pas nouveau.

Derrière un masque plus acceptable socialement, celui de la dénonciation du capitalisme, l’auteur tombe dans une essentialisation et une volonté aveugle de valider sa propre opinion, en dépit des faits, tellement flagrante qu’elle témoigne de sa méconnaissance du sujet et – peut être – de son origine sociale.

Rien à envier à Ardisson en termes de clichés

En termes de clichés tout y passe. Commençons par en déconstruire quelques uns.

“En France comme aux États-Unis où il est né, le rap était porteur d’un message subversif. Mais progressivement digérées par l’industrie du divertissement, la sous-culture hip-hop et ses aspirations à renverser la société se sont vidées de leur substance critique”

Si bien sûr le rap a toujours dans sa diversité contenu une partie importante de subversion, on peut noter ces paroles de ce qui est reconnu comme le premier morceau de rap français en 1982 “Chacun fait ce qui lui plait”.

“Tout près d’une poste y a un p’tit bar /Je pousse la porte et je viens m’asseoir

Trois, quatre patibulaires/ Tapent le carton dans les waters

Toute seule au bar dans un coin noir/ Une blonde platine sirote sa fine

Elle m’dit “champagne?” je l’accompagne/ Elle m’dit “cinquante?” j’lui dis “ça m’tente”

Pour la subversion on repassera. Idem pour l’aspiration du groupe Chagrin d’amour à vouloir renverser la société par ce morceau.

Le Rap en France à effectivement une véritable histoire liée à la contestation, à la subversion, voire à l’insurrection mais ce n’est pas parce que c’est du rap en soi. Celles et ceux qui le pratiquent, celles et ceux qui le font vivre, l’endroit d’où il vient, le contexte social dans lequel il évolue font devenir à un style de rap, à une oeuvre artistique ce qu’elle est. L’histoire du rap en France et de sa tentative de développer une “autonomie culturelle relative” est d’ailleurs très bien décrite dans le livre Une Histoire du Rap en France du chercheur Karim Hammou qui justement, loin de l’essentialisation tente d’analyser ces rapports.

Ensuite l’auteur nous livre sur un plateau un magnifique exemple caricatural du fameux “Le rap c’était mieux avant” en citant à la suite  Qu’est ce qu’on attend ? de NTM et La sédition de 2 bal et Mystic sur la BO de Ma 6T va craquer avant d’écrire “Inconcevables dans la bouche d’aucun des poids lourds du rap français actuel, ces paroles insurrectionnelles résonnent vingt ans plus tard comme le chant du cygne d’un rap conçu comme l’art capable d’esthétiser la colère des classes populaires”.

Il peut être bon de rappeler à l’auteur que sur le même album que Qu’est ce qu’on attend? on pouvait retrouver un morceau comme Pass Pass le oinj’ ou bien que sur la BO de MA 6T va craquer on pouvait entendre le groupe Rootsneg dans un morceau intitulé Le Biz s’exclamer “Au lieu d’atteindre le RMI, je préfère faire du ness-bi / J’apprendrai le ce-vi comme les autres l’avaient appris, comme Tapie”. Ce fameux Bernard Tapie utilisé dans l’article au même titre que Silvio Berlusconi d’ailleurs pour décrire le “story telling” que diffuseraient les rappeurs d’aujourd’hui.

Toujours dans l’argument infondé, l’auteur nous explique que “À la fin des années 2000, le rap achève lentement sa mise en conformité : l’individualisme, la volonté de domination et la compétition interpersonnelle sont devenus les thématiques fétiches de quasiment tous les rappeurs.”

Cette affirmation, aux airs de lieu commun marcherait si en 2008 le top vente rap n’était pas occupé notamment par Kery James (oui oui avec un seul “r”) en première place, suivi dans le classement entre autres par Keny Arkana et son album Désobéissance, Les Psy 4 de la rime avec Les cités d’or, Médine avec la Don’t Panik Tape et Arabian Panther… Idem pour l’année 2009 ou Diam’s avec SOS, Soprano avec La Colombe, Oxmo avec L’Arme de Paix ou Youssoupha et ses Chemins du retour occupent les rayons de la Fnac… Il semblerait que ces artistes, bien que commercialement en phase avec l’évolution du marché n’incarnent pas “l’individualisme, la volonté de domination et la compétition interpersonnelle”.

Ces top ventes marquent bien la contradiction avec cette affirmation, mais que dire du reste des sorties de ces deux années dans lesquelles on retrouve des sorties comme Au Front de Haroun, Démons et merveilles de Demon One, Menilcity de Cassidy, L’angle Mort de Casey et Hamé avec Zone Libre, Nord sud est ouest ep.2 de La Rumeur, Le grand chaos de VII, Le monde est mon pays de Nakk

Encore une fois si les poncifs peuvent être utiles lors de certaines discussions, ils perdent bien souvent leur interêt à l’épreuve des faits.

Pourtant, à en lire cet article, le passage aux années 2010 auraient donc marqué cette fracture irrémédiable classant d’un côté “ le rap conscient” et de l’autre “le rap hardcore”.

“Kerry James reste par exemple le pape du « rap dissident ». Bigflo & Oli, Nekfeu, Orelsan ou certains rappeurs moins célèbres peuvent épisodiquement signer des punchlines engagées. Mais dans la grande majorité, le constat reste le même : le « rap conscient » tend à disparaître, au profit du « rap hardcore ».”

Il faudrait donc admettre une bonne fois pour toutes que le rap conscient de Kery James comme dans 9-4 c’est le barçaJe n’joue que pour marquer, les jaloux veulent me tacler/ J’sais pas si t’as remarqué, mais ton Ballon d’Or il est plaqué /Jette ton flow il est claqué, même ta vie elle est calquée” serait en train de mourir au détriment d’un rap hardcore apolitique comme SCHSe lever pour 1200 c’est insultant”, “J’suis pueblo comme FO CGT en manif de printemps”.

Au delà des textes mêmes, repensons aux différentes banderoles qui fleurissaient de la résonance que pouvaient trouver certaines punchlines de rap, pourtant pas étiquetté comme conscient, dans les mouvement sociaux, y compris les plus récents. Fabe, chantre d’un rap sans concession serait sûrement d’accord pour dire que la subversion se situe autant, voire plus, dans l’impertinence.

Triste époque pour les consciences de nos jeunes qui devraient donc se contenter d’un rap qui servirait uniquement de catalogue pour des marques de luxe et de vecteurs de la société de consommation.

Il est évident que les rappeurs se font aujourd’hui acteurs d’un système économique. Mais qui peut prétendre que les rapports économiques culturels soient indépendants et dérogent aux autres types d’échanges économiques ? Il y a dans la culture Hip hop toute une partie de ses acteurs qui font le choix de fonctionner différemment. C’est le cas du Gouffre, de la Scred Connexion, de La Rumeur ou de nombreux autres, mais ils ont leur place dans ce milieu comme d’autres l’ont. Leur choix est de s’isoler du système et de ne pas rentrer dans les rapports d’échanges économiques qu’il induit. Ce n’est pas le cas de toute une autre partie du rap. D’ailleurs sur cet aspect de promotion des marques le phénomène est loin d’être nouveau. Il suffit de se remémorer un des morceaux phare de la BO de Taxi en 1998, à savoir La vie de rêve de 3ème oeil, “Tu veux connaître mon rêve, écoute ça, rouler en testarossa, bague aux doigts faire des marseille by night avec ma Smala” produit par…Akhenaton.  Pendant ce temps, en Banlieue Nord de Paris on se revendiquait de la “génération Fonky-Tacchini” de Kool shen

Oui des rappeurs deviennent des égéries. La “sape” ayant toujours été un des éléments de cette culture, il n’en est pas moins logique que les marques et les rappeurs s’y retrouvent. Moha La squale vient d’obtenir a propre collection Lacoste, la marque au croco ayant admis depuis longtemps le fait que les jeunes de quartier se la soit appropriée de gré ET de force. Nike a lancé une collection spéciale incarnée par des rappeurs comme Rémy. SCH est associée à la dernière collection d’adidas. Comme de nombreux acteurs culturels français sont associés à de grandes marques. On attend l’article dénonçant Marion Cotillard comme chantre du capitalisme en étant égérie de Dior. Nekfeu, lui même concerné par cet aspect liée à l’image des rappeurs, donne d’ailleurs des éléments de réponses qui valent la peine d’y tendre l’oreille tout au long du morceau Egérie.

Le fantasme du macronisme incarné

En toile de fond de cette incarnation, la question du self made man posée par l’auteur par ces mots :

“Le capitalisme est friand de success stories : les parcours exceptionnels de self-made-men lui permettent de se légitimer, à rebours des indicateurs économiques et des démarches scientifiques. Bien racontée, l’histoire d’un Bernard Tapie ou celle d’un Silvio Berlusconi peut battre en brèche n’importe quelle enquête sociologique sur la reproduction sociale des inégalités, n’en déplaise à Pierre Bourdieu. Et si les reportages télévisés à la gloire du « fils-d’immigré-pauvre » devenu « capitaine-d’industrie-milliardaire » ne suffisent pas, le rap diffuse le même story-telling.”

S’il y a une part de vrai dans cette affirmation car le rap n’est pas imperméable aux schémas dominants de la société, puisqu’il en est une composante à part entière, voire une composante importante notamment pour les jeunes, encore une fois le raccourci décrédibilise le propos.

D’abord les “success stories” individuelles dans le rap ne font pas foi. La plupart des rappeurs des plus connus aux plus obscurs sont issus de collectifs, de groupes, d’équipes qui ont permis certes parfois à des individualités de percer mais qui ont joué ou jouent toujours un rôle primordial dans la construction des carrières. C’est le cas de Nekfeu avec L’entourage, de Booba avec 45 scientific puis Lunatic, des anciens de la Mafia K’1 Fry, Maître Gim’s avec la sexion, etc.

Pire, pour certains l’histoire va même jusqu’à créer des modèles collectifs sur un mode “par nous pour nous” allant jusqu’à défier les acteurs économiques déjà existants ( OKLM, Rentre dans le cercle, etc). “J’ai pas monté les marches je les ai construites“: cette phrase de Sofiane résume à la fois la jubilation d’une success story – qui n’a rien de linéaire rappelons-le puisque le rappeur passait devant les juges il y a moins d’un an pour un clip – et sa volonté d’ouvrir la voie pour les autres. Loin d’être le règne incontesté de l’individualisme, le rap est peut-être la seule musique où la solidarité est une valeur concrètement appliquée au sein de l’industrie.

Oui les rappeurs revendiquent pour certains le fait d’être partis de rien et d’avoir acquis un nouveau statut. Mais sur quoi faut-il se focaliser dans ces paroles? “Dans son dernier clip sorti en septembre, MHD pose ce couplet : « Bah ouais ma vie a changé : plus de retard de loyer, maintenant j’me fais plaisir, j’peux porter du Giuseppe (NDLR Giuseppe Zanotti). »”.

Le choix fait par l’auteur est de se focaliser sur la fin de la mesure, or si l’on se concentre sur le début on peut même trouver ici une vocation politique à ces paroles du rappeur de la cité rouge dans le 19ème qui décrit la réalité de difficultés de subvenir à un besoin vital, celui de se loger.

Quand SCH dit “J’ai garé le mercedes, juste devant le tiercé”, on peut y voir le fait de se gargariser d’avoir acquis le mercedes, on peut aussi y voir la volonté de rester uni avec sa classe, celle qui reste jouer au PMU, lui le “prolétaire devenu aisé” comme il s’en réclame. Celui là même qui dans le morceau La Nuit révèle de manière intime et percutante les galères d’une famille de classe populaire dans une ville populaire du sud de la France.

Et cette approche ne se situe d’ailleurs pas que sur le plan économique. Quand Rim’K dans le morceau Drugstore de son dernier album  écrit “ Ancien mauvais élève / Nouveau Chevalier des Arts et des lettres” on retrouve ici le même symbole sur l’aspect culturel, pourtant il attire moins l’attention…

Pire, l’interprétation qui en est faite, allant jusqu’à comparer les frères du groupe PNL avec Margaret Tatcher à propos de leur devise Que la famille, relève plus du fantasme d’étudiant de sciences politiques que de réalités démontrables. Les frères de Corbeil seraient donc devenus les chantre d’une “conception tribale de l’existence[…]dans laquelle la solidarité n’existe pas”.

Il faudrait probablement un article entier pour définir le sens donné au terme de Famille dans le rap, et plus largement dans le langage populaire, mais le rap n’a pas attendu Margaret Tatcher pour en faire une devise qui vise plus souvent à poser un contour à une logique d’identification de classe, de codes, de conditions de vie commune, que de “conception tribale de l’existence”.

Enfin, de manière plus générale, à travers toutes ces affirmations caricaturales écrites en rafales dans le papier cité, l’idée est de faire admettre que le rap ne serait pas ou plus politique.

L’auteur l’écrit d’ailleurs de manière aussi fantasmée que méprisante :

“Le péril climatique qui vient, l’explosion des inégalités ou la perte de sens poussent davantage de jeunes à remettre en question le modèle de société dominant. Ils sont de plus en plus nombreux à délaisser l’accumulation et l’individualisme, tout en cherchant leur épanouissement ailleurs (égalité, solidarité, militantisme, écologie, décroissance, lien social…). En bombardant ces futurs adultes de stimuli idéologiques dans lesquels l’argent est roi et où la violence règne, la majorité du rap agit comme un frein à la décolonisation des imaginaires : elle érode le sentiment de révolte, inhibe le désir d’utopie et fabrique la paix sociale. Là où les pionniers du rap jouaient un rôle d’objecteurs de consciences, la plupart des rappeurs actuels sont devenus des gardiens de l’ordre établi.”

La première chose qui vient à l’esprit à la lecture de cette affirmation est de remettre les choses à leur place. S’ il peut bien sûr l’être et l’est très souvent, le rap en soi, n’est pas un objet de contestation politique. Le rap reste un art et comme tout art il a le droit à son statut, à sa diversité, il ne doit en aucun cas être victime de quelconque essentialisation et doit pouvoir y contenir toutes les formes que les actrices et acteurs de cet art souhaitent lui donner.

Ensuite il serait important de définir finalement ce que l’on entend derrière la pseudo-bannière de rap conscient, de rap engagé, etc.

Par exemple, JUL peut être facilement écarté de ce type de Rap, mais qui parle aussi bien et aussi régulièrement des mères célibataires dans les quartiers et de ce qu’elles endurent que lui ?

Black M ne se place certainement pas sur un créneau de rap conscient quand il fait son duo avec Shakira mais devient-il un ambassadeur du rap conscient quand il fait un morceau en réponse aux propos de Marion Maréchal Le Pen avec un T shirt “Justice pour Adama” dans le clip ?

Le titre Immigri de YL et Rim’K n’est-il pas un outil incroyable pour mettre des mots sur le sentiment d’une génération de jeunes algériens qui se sentent étranger en France et perçus comme étrangers en Algérie ?

Un concert de Nekfeu à Nuit debout n’a t’il pas plus d’impact pour amener les jeunes au coeur d’une manifestation qu’un rap revendicatif sous forme de tract d’Olivier Besancenot ou du député Pierre Dharréville à l’assemblée ?

Quelqu’un cette année, alors que le fascisme monte dans de nombreux pays a-t-il écrit un morceau plus parlant que Rouge de La Hyene contre le Front National et l’extrême droite ?

L’affaire Adama Traoré aurait-elle eu autant de visibilité si un concert de solidarité organisé par des rappeurs n’avait pas eu lieu à la Cigale ?

Aurais-t-on entendu parler des enfants bombardés sur une plage à Gaza sans Gaza Soccer Beach de Médine et le concert de solidarité pour la Palestine qui s’en suivit à la Fête de l’Humanité ?

La Fondation Abbé Pierre serait elle aussi connue chez les jeunes si chaque année des rappeurs ne venaient pas la promouvoir lors de leur grand événement annuel ?

Des jeunes femmes se seraient-elles senties concernées par le mouvement #MeToo sans le morceau de Chilla ?

“On vous a dit de pas faire chier le rap” – Psy 4

Il existe donc une multitude de choses dans le rap aujourd’hui. C’est peut-être une chance pour nous de pouvoir trouver une diversité exceptionnelle autant dans les arrangements musicaux, dans les flows, dans les textes, dans les personnages que les rappeurs se construisent. Alors concernant la musique il serait intéressant de laisser le rap être un art qui se vit, qui évolue, qui possède des contradictions, d’énormes possibilités mais surtout qui remplit son rôle premier, celui d’art. Il y a certainement beaucoup de choses à dire, à débattre sur le Rap, mais il serait temps que ces débats aient lieu entre celles et ceux qui aiment ce genre musical et qui le vivent et que chaque prétexte cesse d’être utilisé pour dénigrer et mépriser cette culture et les personnes que l’on cible en s’y attaquant.

Sur l’aspect politique, si la volonté est de s’attaquer au capitalisme, il semblerait que les grilles d’analyses marxistes puissent être un outil très intéressant. Pour cela il faut donc accepter de s’appuyer sur le réel, la matière et non une réalité fantasmée. Cela pourrait servir d’appui si ce média décidait de réécrire sur le sujet, nous sommes disponibles pour y contribuer si la démarche venait à prendre cette direction.


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