Après plusieurs semaines de faux suspens, le président de la République a tranché.
Malgré le rejet de sa politique mainte fois exprimé dans les urnes, il construit avec son nouveau Premier ministre, Michel Barnier, un nouveau gouvernement de casse sociale. Voilà donc l’homme de Bruxelles à Matignon, sous le regard bienveillant du RN.
Même si son discours de politique générale n’a pas encore été prononcé, un coup d’œil sur le CV de ce cher Monsieur fait froid dans le dos. Ministre délégué aux Affaires européennes, Commissaire européen à la Politique régionale, Vice-président de la Commission européenne, Commissaire européen au marché intérieur et aux services, Négociateur en chef chargé de la préparation et de la conduite des négociations avec le Royaume-Uni… Un européiste convaincu ! Le nombre d’années que M. Barnier a passé à travailler pour l’Europe contre la France est impressionnant. Voilà, maintenant, le loup dans la bergerie.
Sans surprise, ses intentions sont claires, obéir aux injonctions de l’Union européenne, et faire économiser à la France 110 milliards en 4 ans. Tout le monde s’émeut à juste titre de voir nos aînés maltraités dans les hôpitaux ou les EHPAD. Alors qu’il y a un consensus chez les professionnels et les patients pour dire qu’il faut plus de personnel soignant, il va couper dans la santé ! La colère monte face aux faits de délinquances qui se multiplient, la drogue et les armes circulent, tout le monde dit qu’il faut plus de policiers, plus d’enquêteurs, plus de douaniers… Aveuglé par Bruxelles, il va couper ! Tout le monde constate que l’école est mal en point, que le niveau baisse, que nous n’arrivons plus à faire société. C’est évident qu’il faut plus de profs, plus d’établissements scolaires, plus d’IUT, plus d’université, eh bien lui, il va couper.
Voilà ce que ça veut dire “faire des économies”. La politique qu’il s’apprête à mener est criminelle. Il veut tuer l’avenir du pays, il veut tuer la France. Nous allons devoir tout faire pour résister à Barnier si nous ne voulons pas être une génération sacrifiée.