De quoi l’école a-t-elle besoin ? 

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De quoi l’école a-t-elle besoin ? 

La rentrée est là pour les CFA, les lycées, les BTS, les IUT et déjà pour certaines universités. 

Chaque année début septembre, les questions d’enseignements sont au premier plan. Avec les syndicalistes, nous, militants communistes, posons une question : comment l’école pourrait tenir sa promesse républicaine, et permettre à chacune et chacun de réussir ? 

C’est pour cela que les profs font ce métier, c’est dans cette optique que les jeunes entament cette rentrée. Nous l’avons répété, l’école a besoin de moyens. C’est une évidence, pour former plus de jeunes, il faut plus de places dans l’enseignement supérieur, mais aussi plus de lycées, notamment professionnels. Nous avons donc besoin de plus de profs, mieux formés et mieux payés. Pourtant, le gouvernement n’a rien de mieux à proposer aux enseignants qu’un vieux “travailler plus pour gagner plus” à peine recyclé. 

L’école doit avoir pour ambition de former des citoyens, dans les filières générales comme professionnelles. La place et le contenu des enseignements généraux dans les filières pros doivent être revus à la hausse. Que l’on soit en pro ou en général, on a besoin de maths, on a besoin de français, on a besoin de langue, d’EPS, d’histoire-géo… 

Le bac pro n’est pas un sous-bac, il doit permettre d’accéder à l’enseignement supérieur, arrêtons de le dévaloriser. Cependant, le gouvernement permet de plus en plus aux patrons de choisir les filières professionnelles qui ouvrent et celles qui ferment, tout en augmentant dans le même temps les périodes de stage au détriment du temps passé au lycée. 

Comment l’école pourrait tenir sa promesse républicaine ? Quand on regarde les sujets que Macron et Attal ont mis sur la table à la rentrée, on est en droit de penser qu’ils ne se posent même plus la question. Loin des réflexions des enseignants, pas à la hauteur des attentes de notre génération, le gouvernement reste enfermé dans son dogme libéral, cassant l’école et l’investissement public, faisant la part belle au patronat et à l’enseignement privé. 

L’austérité à tout prix, le capitalisme a tout pris, le gouvernement prive de tout. 


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