Droit aux vacances, droit au bonheur

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Droit aux vacances, droit au bonheur

L’été est là. Le soleil, la chaleur, les boissons fraîches, les fêtes en extérieur, les longues journées, et surtout les vacances ! Quel plaisir. 

L’année scolaire n’a pas été facile. L’inflation a rendu les fins de mois compliquées. Le travail est toujours aussi épuisant, toujours aussi mal payé. Pas simple non plus d’être en cours ou en formation. Parcoursup est toujours aussi stressant, le bac pro est toujours aussi dévalorisé. Les BTS, les écoles, les CFA et les universités pensent plus à former des travailleurs malléables le plus rapidement possible qu’à former des citoyens émancipés capables de penser par eux-mêmes.

Oui, l’été et les vacances arrivent à point nommé ! Pourtant, tout le monde ne pourra pas en profiter. L’an dernier déjà, le baromètre Ipsos / Secours populaire nous apprenait qu’une personne sur deux rencontrait des “difficultés à partir en vacances au moins une fois par an”. 

Profiter, souffler un peu, voir la mer, l’océan, la montagne, c’est essentiel. Tellement pris par nos combats pour maintenir nos conquêtes sociales, empêcher des régressions, nous ne parlons plus assez de bonheur, du droit au bonheur. Permettre à tout le monde d’aller en vacances une fois par an fait partie de ce droit au bonheur qu’il faut sacraliser. Le Secours Populaire ou encore le Mouvement jeunes communistes de France prennent de nombreuses initiatives en ce sens : car à la mer, camp d’été, journée au zoo, visite d’un parc d’attractions ou d’un musée, participer à un village copain du Monde ou découvrir la Hollande, les projets ne manquent pas. Pendant que le capitalisme noie de plus en plus de monde, nous proposons de véritables bols d’air qui sont salvateurs pour beaucoup. Nous avons raison. 

Il est maintenant plus que temps d’éradiquer le problème à la racine. Révolutionnons le travail et la formation pour permettre à chacune et chacun d’aller en vacances. Le travail doit payer correctement, le temps de travail doit permettre de partir. Arrêtons de ne penser qu’à la rentabilité, qu’au bénéfice. Inventons une société où le bonheur, le partage et la solidarité sont au centre. C’est ce que nous appelons communisme. Soyons des militants du bonheur, soyons des militants communistes. 


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