Être révolutionnaire, c’est être condamné à être majoritaire

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Être révolutionnaire, c’est être condamné à être majoritaire

Chère lectrice, cher lecteur,

C’est la première fois que je m’exprime ici en tant que Secrétaire général du Mouvement jeunes communistes de France. J’aurais la chance de renouveler l’expérience lors de chaque numéro. C’est une grande fierté de pouvoir écrire dans ce journal de plus de 100 ans, qui a toujours su s’adapter aux époques, qui a su s’adapter à la clandestinité pendant l’occupation, qui a su s’adapter aux mutations de la jeunesse. 

À qui s’adresse notre journal ? C’est à cette question que les jeunes communistes tentent modestement de répondre à chaque article. Je pense que nous avons vocation à nous adresser à chaque jeune qui souhaite comprendre le monde, à chaque jeune qui souhaite s’engager pour changer ses conditions de vie. Nous avons vocation à nous adresser à la majorité de la population. 

Si les communistes souhaitent parler au plus grand nombre, ce n’est pas par tradition. C’est parce que nous aspirons à changer radicalement le monde dans lequel nous vivons. Comment révolutionner son quotidien et celui des autres, seul ? Comment révolutionner son quotidien et celui des autres, sans la force du nombre ? Nous ne souhaitons pas fuir le capitalisme et vivre en dehors de la société, mais nous souhaitons renverser la table. Nous n’y arriverons qu’ensemble, avec la majorité de la population. Être révolutionnaire, c’est être condamné à être majoritaire. 

Mettre en dynamique le plus de jeunes possible, faire lire l’Avant-Garde au plus grand nombre, voilà notre boussole. Avant-Garde doit être partout. Amenons-le devant les lycées, devant les universités, dans les cité-U, devant les IUT, les BTS, les CFA, dans les CDI, dans les bibliothèques, même sur les terrasses, dans les cafés, devant les cinémas, les théâtres. Amenons notre journal partout.

Avant-Garde doit parler de tout ce qui touche les jeunes. Parlons de l’actualité internationale, de l’environnement, du vivre ensemble, de l’éducation, du travail, du logement, des transports, de la santé, de la culture, du sport. 

Soyons partout, parlons de tout, et surtout, parlons à tout le monde. 

Bonne lecture !


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