Les conseils cinéma pour le week-end

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Les conseils cinéma pour le week-end

Cette chronique présente les films qui m’attirent le plus parmi les sorties de la semaine. Je me base sur la filmographie du cinéaste, la bande annonce et le synopsis du film quand je n’ai pas pu le voir avant !

Sauver ou périr

Franck est Sapeur-Pompier de Paris. Il sauve des gens. Il vit dans la caserne avec sa femme qui accouche de jumelles. Il est heureux. Lors d’une intervention sur un incendie, il se sacrifie pour sauver ses hommes. A son réveil dans un centre de traitement des Grands Brûlés, il comprend que son visage a fondu dans les flammes. Il va devoir réapprendre à vivre, et accepter d’être sauvé à son tour.

Déjà il y a le casting, Pierre Niney et Anaïs Demoustier, symboles d’une jeune génération d’acteurs et d’actrices qui naviguent entre films d’auteurs et grands publics. Puis il y a l’histoire, celle des sapeur-pompiers de Paris, des “sauveurs du feu” dont le métier est tel qu’il devient un objet de cinéma en soi. C’est aussi l’histoire d’une reconstruction physique et familiale après avoir failli mourir dans les flammes. Il y a quelques facilités, un schéma classique sur les étapes après un drame, mais ça fonctionne, c’est touchant et Pierre Niney est remarquable.

La Permission

Afrooz est la capitaine de l’équipe féminine de futsal en Iran. Après 11 ans de travail acharné, son rêve devient réalité : l’Iran est en finale de la Coupe d’Asie des nations.

Mais au moment d’embarquer pour la Malaisie, elle apprend que son mari lui interdit de sortir du territoire. En Iran, une femme doit obtenir l’autorisation de son mari pour pouvoir voyager.

Afrooz doit alors réussir à convaincre son mari de la laisser partir, par tous les moyens…

Un film sur le foot féminin c’est rare, un film sur le foot féminin iranien c’est encore plus rare mais ça n’en n’est pas moins intéressant, bien au contraire. La permission parle donc d’une émancipation par le sport impossible à cause  d’une société patriarcale et conservatrice bien ancrée. Inspiré d’une histoire vraie qui a eu lieu en 2017, le film dénonce avec subtilité et surprend toujours et confirme la qualité que l’on connaissait déjà au cinéma iranien.

Diamantino

Magnifique, candide et attachant, Diamantino est l’icône planétaire du football, un héros flamboyant touché par la grâce. Quand soudain, en pleine Coupe du Monde, son génie s’envole dans les vapeurs roses de ses visions magiques, sa carrière est stoppée net. Problème : il ne connaît rien d’autre.

La star déchue, devenue objet de risée nationale, découvre alors le monde – les autres. Le voilà embarqué dans maintes péripéties qui mutent en odyssée : conspiration familiale (ses deux soeurs n’en veulent qu’à sa fortune), manipulations génétiques

délirantes, crise des réfugiés, complotisme de l’extrême-droite… Et, au beau milieu de cette tragédie, où son chat semble être son dernier supporter, pourtant, surgit l’Amour. Le vrai. C’était écrit.

Le foot semble donc inspirer le cinéma cette semaine ! Présenté et récompensé à la Quinzaine des Réalisateurs cette année, Diamantino porte bien son nom. Celle d’une star du foot  (inspirée de Ronaldo) dans un univers poétique. Il suffit de voir la bande annonce pour être transporté dans des petits nuages roses.


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