La fête de l’humanité approche à grands pas et ce rendez-vous annuel s’annonce une fois encore mémorable.
Comme chaque année, l’approche de ce grand week-end populaire me réjouit. L’ouverture d’un espace dédié aux sciences participe en grande partie à ce sentiment.
Dans un climat de perte de confiance en la science et où la recherche perd en financement, cet espace est nécessaire à la fête.
J’aurais l’occasion d’y débattre aux côtés de Sophie Binet, Hélène Langevin-Joliot et Colette Guillopé. Un panel de haut vol pour débattre de la place des femmes dans les filières et les emplois scientifiques. Sans faire le débat avant le débat, c’est un sujet plus que central à l’heure des conséquences de la réforme du bac qui a introduit les spécialités.
En effet, le retour en arrière du ministère sur les mathématiques au sein du tronc commun est un symptôme d’une orientation genrée que cette réforme n’a pas arrangée.
Ces choix d’orientations qui paraissent conscients sont pourtant le fruit d’une construction sociale profonde qui oriente les femmes dès le plus jeune âge vers des filières liées aux lettres, au soin à la personne ou encore artistiques.
Ces métiers sont aussi ceux qui sont les moins valorisés par le salaire et la reconnaissance de la société. À l’exception, bien sûr, des postes de directions qui sont, quant à eux, occupés par des hommes.
Au-delà de l’orientation, nous sommes face à un enjeu majeur pour l’avenir de la société : le défi climatique. Celui-ci nous impose de former le plus largement possible aux sciences et aux nouvelles technologies. Il serait donc dommage de se priver d’une moitié de l’humanité sur fond de patriarcat.
Pour continuer ce débat qui promet d’être de haute volée, rendez-vous le vendredi 15 septembre, à l’espace science de la fête de l’Humanité.
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