Même si cette date est dans peu de têtes hors des cercles militants, le 29 novembre sera la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Cela fera 76 ans que l’ONU a voté le plan de partage de la Palestine, prévoyant l’existence de deux États, plan qui n’a pas été respecté bien longtemps. La triste actualité du moment nous le rappelle. Depuis 1947, des millions de Palestiniens ont été chassés, déplacés, blessés, tués.
Ce 29 novembre sera l’occasion pour la diplomatie française d’agir en faveur de la paix. Face aux attentats du Hamas, face aux massacres à Gaza, face aux exactions en Cisjordanie, face aux provocations quotidiennes de l’armée la plus immorale du monde, beaucoup de nos concitoyens attendent que la France fasse tout pour la paix. Les hésitations et le bégaiement du président de la République n’aident pas à comprendre la position diplomatique de notre pays, qui a pourtant déjà su être clair et ferme il y a quelques années.
La France veut avoir une voix forte ? La France veut envoyer un message limpide ? Qu’elle reconnaisse l’État palestinien comme l’a voté l’Assemblée nationale en 2014. Hollande ne l’a jamais acté, que Macron corrige cette trahison démocratique. Beaucoup souhaitent une solution à deux États sur les frontières de 1967, nous l’entendons de plus en plus. La reconnaissance de l’État palestinien par le plus de diplomatie possible serait une belle avancée vers cette solution, un pas supplémentaire. 138 l’ont déjà fait sur les 193 États membres que compte l’ONU. La France est à la traîne.
Chaque député doit mettre la pression sur le gouvernement pour que cette hérésie soit corrigée. Que les parlementaires fassent respecter leur institution ! Profitons de la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien pour les interpeller. Le 29 novembre, agissons pour la paix, parlons partout de la reconnaissance de l’État palestinien.
