Plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté ce jeudi 18 septembre en France contre le budget, la politique d’Emmanuel Macron et de Sébastien Lecornu, pour la défense des retraites, du pouvoir d’achat et pour la paix.
En fin de journée, la CGT revendiquait un million de manifestants, quand les autorités n’en comptabilisaient qu’un demi-million. À Paris, l’intersyndicale avance le chiffre de 240 000 participants.
La grève a touché de nombreux secteurs : près de 11 % des agents de la fonction publique d’État, 5,6 % de la territoriale et autant dans l’hospitalière. Dans l’éducation nationale, la mobilisation atteignait 14,6 %, tandis que la RATP annonçait 80 % de grévistes, les pharmacies 90 %, les cheminots plus de 30 % et les agents gaziers et électriciens environ 30 %. D’autres secteurs ont également connu des arrêts massifs.
« Nous exigeons que monsieur Lecornu réponde à la démonstration de force que nous faisons aujourd’hui. »
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT
“Nous exigeons que monsieur Lecornu réponde à la démonstration de force que nous faisons aujourd’hui”, déclarait dans l’après-midi Sophie Binet, rappelant la revendication d’abroger la réforme des retraites.
À Valenciennes, Fabien Roussel appelait à “des mesures de justice fiscale pour financer une réforme des retraites juste”, citant notamment la taxe Zucman et le rétablissement de l’ISF.
« Des mesures de justice fiscale pour financer une réforme des retraites juste. »
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF
De son côté, Assan Lakehoul, secrétaire général du MJCF, dénonçait le matin même les violences policières subies par des lycéens et lycéennes lors des blocus.
« Les violences policières contre les lycéens et lycéennes sont intolérables. »
Assan Lakehoul, secrétaire général du MJCF
